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Mai 2023

Le printemps météorologique s’étant terminé le 31 mai, Lameteo.org dresse à la fois le bilan du mois de mai 2023 et le bilan saisonnier.

Thermomètre proche des normales en mai

Ce mois de mai 2023 a connu deux périodes assez distinctes avec une période relativement fraîche du 1er au 18, puis un temps doux à assez chaud entre le 19 et le 31. Sur de nombreuses régions, les premières chaleurs (25 degrés et plus) ont été plus tardives que ces dernières années, n’intervenant qu’en toute fin de mois.

La température moyenne mensuelle nationale s’établit à 15,6 degrés pour ce mois de mai 2023, soit 0,7 degré au-dessus de la normale 1991-2020 à 14,9 degrés. C’est donc finalement une certaine douceur qui s’est imposée malgré une impression fraîche assez durable pendant plus de deux semaines.

Le record de froid du mois en France revient à la Haute-Marne avec -1,1 degrés à Saint-Loup-sur-Aujon le 18. Les gelées sont heureusement restées très rares et faibles au cours du mois.

Quant au record de chaleur mensuel sur l’hexagone, il appartient à Bustince, dans les Pyrénées-Atlantiques, avec 33,2 degrés atteints le 3.

Printemps 2023 de saison

Les mois de mars et mai un peu plus doux qu’habituellement face à un mois d’avril parfaitement font de ce printemps 2023 un cru légèrement plus doux que la normale avec une moyenne nationale mensuelle établie à 12,29 degrés pour une normale de 11,7 degrés. L’excédent atteint donc 0,6 degré.

Le printemps 2022 avait été légèrement plus doux que cette année (12,75 degrés) et 2021 plus frais (10,72 degrés).

Pour mémoire, le plus frais reste le printemps 1962 avec 8,7 degrés de moyenne seulement, et le plus doux celui de 2011 avec 12,9 degrés de moyenne.

Précipitations : mai assez sec

La première quinzaine de mai était prometteuse pour permettre le recul de la sécheresse avec des pluies régulières et relativement conséquentes sur le pays en dehors du pourtour Méditerranéen toujours au sec. Mais le retour d’ anticyclone en situation de blocage sur les îles Britanniques ensuite stoppera la pluie au nord de la Loire, tandis que des orages se développeront enfin sur les régions méridionales.

Au final, mai 2023 termine en léger déficit pluviométrique : il est tombé en moyenne nationale mensuelle 54 mm pour une normale de 65 mm. Le déficit atteint 17%.

Souvent déficitaires au nord de la Loire jusqu’au Lyonnais, les pluies ont au contraire été plus importantes qu’habituellement du sud de la Garonne au sud des Alpes jusqu’au nord de la Corse.

Une fois n’est pas coutume, c’est dans une commune de Normandie qu’il a le moins plu avec 3 mm seulement à La Chapelle-Saint-Ouen, en Seine-Maritime. Et c’est dans les Hautes-Alpes, à Ristolas - La Monta que les plus fortes précipitations ont été enregistrées avec 358 mm !

Printemps 2023 normalement arrosé

Après quatre printemps consécutifs secs, 2023 renoue avec des pluies de saison. Le cumul pluviométrique de mars à mai en moyenne sur la France atteint 180 mm pour une normale de 186 mm, en particulier grâce au mois de mars pluvieux.

Il fallait donc remonter à 2018 pour trouver au moins autant, et même beaucoup plus pour le coup avec 243 mm.

Ces précipitations de saison doivent inviter à la prudence, freinant quelque peu la sécheresse entamée depuis le deuxième semestre 2021, mais ne la rattrapant aucunement. Il faut espérer un été de saison à bien arrosée pour limiter les dégâts de ce côté-là, sans quoi l’agriculture souffrira à nouveau d’un manque d’eau en profondeur, voire en surface si des pluies conséquentes et régulières ne se produisent pas.

Mai 2023 bien ensoleillé

Malgré un démarrage timide une suite poussive jusqu’au 18 avec un ciel souvent bien nuageux limitant l’ensoleillement, la fin du mois a largement rattrapé le retard avec une succession de très belles journées notamment sur la moitié nord, repassant mêmes les chiffres mensuels au-dessus des normales saisonnières au final.

Le mois termine avec une durée moyenne mensuelle nationale de 240 heures de soleil pour une normale de 216 heures. L’excédent atteint donc 11%. La moitié nord a été proportionnellement beaucoup plus ensoleillée que la moitié sud. Le maximum mensuel revient à La Rochelle avec 300 heures de présence de l’astre du jour, et le minimum à Grenoble avec 152 heures seulement.

Soleil dans les clous sur le bilan saisonnier

Le bon ensoleillement de mai comble le manque des mois de mars et avril, plus sombres que d’habitude. Le printemps se termine donc sur des chiffres tout juste de saison avec 550 heures de soleil en moyenne mensuelle nationale pour une normale de 548 heures.

Pour mémoire, les printemps 2013 reste le plus sombre (437 heures d’ensoleillement) et 2011 le plus lumineux (723 heures).

En conclusion, un printemps assez classique, normalement ensoleillé et arrosé, un chouia plus doux que la normale des 30 derniers années.

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