Ces deux phénomènes se produisent de la même manière et exigent les mêmes conditions: un ciel nocturne dégagé, un fort rayonnement d'où une baisse des températures, un vent calme et une forte humidité. En effet, l'absence de nuage et de vent permet un fort rayonnement et un refroidissement important jusqu'au point où la vapeur d'eau contenue dans l'air se condense. Les gouttelettes de rosée se forment alors sur toutes les surfaces froides. En été, ce refroidissement n'est parfois pas assez important et l'humidité est trop faible pour permettre à la rosée de se déposer. Le même principe se produit pour la gelée blanche si ce n'est que les objets ont parfois une température négative de l'automne au printemps. Conséquence: l'humidité qui se dépose gèle, notamment sur les voitures et le gazon, même si, parfois, la température sous-abri est faiblement positive.
Aïe! Il va falloir gratter le pare-brise ce matin. Pourtant tous les thermomètres du quartier et les services météo annonce des températures autour de 3°... Lors de forts rayonnements nocturnes, certaines surfaces (sol, plantes, pare-brise) perdent leur chaleur jusqu'à descendre à 0°C. Ensuite seulement, ils communiquent leur refroidissement aux couches d'air voisines. Cela est dû au fait que le rayonnement infra-rouge est plus intense à la surface des plantes et des objets que dans l'air.
Il arrive qu'il puisse geler au sol avec une température comprise entre 4 et 7° sous abri. Ainsi, on peut voir des gelées blanches parfois jusqu'en juin, voire en été dans les campagnes.