Ce premier mois d'automne n'a pas présenté d'anomalies particulières, en dehors de la persistance d'une relative sécheresse, notamment sur le tiers nord du pays et sur les Charentes.
La première décade, globalement chaude avec un pic de chaleur atteint le 9 (30 degrés et plus sur les trois-quarts du pays) n'aura pas suffi à faire de ce mois de septembre 2012 un mois chaud. Les nuits souvent assez fraîches et la fin du mois rafraîchie ont en effet amené le mois à l'équilibre thermique. Le bilan est donc parfaitement nul : 0 degré ! Ni chaud ni froid donc, mais avec quelques disparités géographiques toutefois : un peu plus frais que la normale sur le tiers nord jusqu'aux Charentes (0 à -0,5 degré, jusqu'à -1,4 degrés à Rennes) ; un peu plus chaud sur les autres régions (+0,1 à +0,8 degré d'excédent, +0,8 sur le Bordelais).
Les premières gelées d'automne sont apparues localement de façon très précoce à Nevers, Charleville-Mézières, Romorantin ou encore Guéret le 20, sans battre de records de précocité. Une dizaine de jours avant, on observait pourtant des fortes chaleurs tardives (30 degrés et plus sur la plupart des régions), mais là aussi sans battre de record pour autant.
Les précipitations ont été modérément inférieures aux normales saisonnières à l'échelon national, avec des disparités géographiques toutefois. Globalement déficitaires, les quantités de pluie ont au contraire été plus importantes que d'habitude de la Côte d'Azur au Lyonnais jusqu'en Bourgogne (137 mm à Nice pour une normale de 73 mm). La dernière semaine a réussi à "sauver les meubles" en rattrapant en partie l'important déficit des trois premières semaines, faisant suite à la période de sécheresse réinstallée depuis le 15 juillet. C'est sur l'extrême nord que les pluies ont été les plus faibles : 21 mm seulement dans le mois à Lille pour une normale de 62 mm !
Données des stations de Météo-France