Une chaleur modérée à forte a dominé du 1er au 29 juin. Seule la journée du 30 a connu une température moyenne nationale inférieure à la normale. Quelques pics se sont tout de même produits, notamment les 17 et 25 avec plus de 30 degrés sur une grande partie du territoire.
La Corse a par ailleurs battu des records de chaleur le 21. C’est d’ailleurs la ville de Sartène qui détient le maximum absolu en France au cours du mois avec un maximum de 41,6 degrés ce jour-là ! Il a également fait 40 degrés à Calvi.
Quant au minimum national mensuel en plaine, il appartient à Bourdons-sur-Rognon, en Haute-Marne, avec une valeur de 4,2 degrés relevée le 3 juin.
Au final, juin 2023 obtient une température moyenne nationale de 20,7 degrés. C’est 0,1 degré au-dessus de juin 2022 et 2,4 degrés au-dessus de la normale. Il s’agit de la deuxième valeur la plus forte pour ce mois de l’année derrière le record établi en 2003 avec 21,5 degrés.
ENSOLEILLEMENT À L’ENVERS
Si le soleil a très largement brillé sur une grande moitié nord durant ce mois de juin 2023, il a au contraire été quelque peu faiblard sur les régions méridionales jusqu’au Golfe de Gascogne sous des gouttes froides assez récurrentes, apportant une couverture nuageuse importante.
Tarbes se détache avec l’ensoleillement le plus faible de France pour ce premier mois d’été, seulement 161 heures, suivie de Pau (164 heures), Dax (167 heures), Saint-Girons (176 heures) et Auch (98 heures).
Il est rare que l’ensoleillement maximal d’un mois soit mesuré ailleurs qu’autour de la Méditerranée. Ce fut le cas en juin 2023 puisque Strasbourg détient le record mensuel national maximal avec 358 heures d’ensoleillement, suivi de peu par Nancy (357 heures). La ville méditerranéenne la plus ensoleillée a été Ajaccio avec 328 heures de soleil.
En moyenne nationale mensuelle, la France a bénéficié de 276 heures d’ensoleillement pour une normale de 233 heures, soit un excédent de 18%. Ce chiffre reste très loin du record de juin 1976 qui comptabilisait 330 heures de soleil sur l’hexagone ! Ce chiffre de 276 heures a été dépassé sept fois depuis 1946, au cours des mois de juin 2015, 2006, 1976, 1962, 1952, 1950 et 1949.
PAS MAL D’ORAGES
Pour la quatrième année consécutive, le mois de juin a été excédentaire en quantité de précipitations sur la France, mais avec une distribution très inégale au gré des orages. Les régions du sud-ouest ont par ailleurs reçu des pluies et orages fréquents et abondants quasiment tout au long du mois, alors que les zones côtières du nord-ouest ont connu une relative sécheresse.
La France a reçu en moyenne quelques 64 mm de pluie dans le mois pour une normale de 55 mm. L’excédent atteint donc 16%.
C’est à Saint-Léger-en-Yvelines (Yvelines) qu’il a le moins plu au cours de ce mois de juin avec 3,2 mm seulement, la commune étant passée au travers des orages. A l’inverse, il est tombé 257 mm de précipitations à Lomné, dans les Hautes-Pyrénées ! On peut noter aussi 256 mm à Rusio, en Corse et 248 mm à Montcuq, dans le Lot.
L’activité orageuse a été importante au sud de la Loire, de saison voire inférieure aux chiffres habituels au nord du fleuve.
EN CONCLUSION
Un mois de juin très estival, bien ensoleillé, particulièrement chaud mais plutôt bien arrosé.