Après un hiver bien agité et froid, le calme est revenu en ce premier mois de printemps sur la France grâce à des conditions anticycloniques omniprésentes, installées 20 jours sur 31 sur nos régions.
Températures
Du point de vue des températures, mars 2009 a été parfaitement conforme à la normale (+0,3 degré d’excédent à l’échelon national), mais avec quelques subtilités… Les températures nocturnes ont souvent été légèrement inférieures aux valeurs habituelles (nuits claires, fort rayonnement, chute du mercure la nuit). Au contraire, les températures moyennes des après-midis dépassent les normales de 0,5 à 1 degré en général grâce au bon ensoleillement. Si le léger excédent de la température moyenne est général (jusqu’à +0,7 degré à Bordeaux), un petit déficit concerne les régions situées entre la Bourgogne et l’Alsace. Mars a par ailleurs été très régulier, sans températures extrêmes dans un sens comme dans l’autre (pas de grands froids, pas de douceur excessive).
Précipitations
Les hautes pressions ont logiquement apporté un temps sec. C’est en début de mois et du 23 au 29 que l’essentiel des précipitations est tombé. Un long épisode sec nous a concerné en revanche du 11 au 22. En conséquence, les quantités de pluie cumulées sur le mois atteignant généralement 45 à 60% de la normale, soit seulement la moitié des précipitations habituelles. Ce déficit relativement marqué n’est pas exceptionnel. En mars 1953, de nombreuses régions n’avaient pas reçu la moindre goutte d’eau, notamment le Centre et le bassin parisien. L’Alsace, la Côte d’Azur et la Corse font bande à part puisque les précipitations dépassent leurs normales, avec près du double des chiffres habituels dans la région de Strasbourg.
Ensoleillement
Autre conséquence des conditions anticycloniques : l’ensoleillement a été généreux pratiquement partout. L’excédent est généralement de l’ordre d’une trentaine d’heures (soit une heure de soleil supplémentaire par jour), davantage vers le Roussillon (+45) et en Bretagne (+60). Petites exceptions sur l’extrême nord-est et notamment en Alsace où l’astre du jour s’est fait désirer (23 heures de déficit à Strasbourg) et dans une moindre mesure sur l’île de beauté (20 heures de perte à Ajaccio).
En conclusion, un beau mois de printemps après un hiver assez long et froid. Il a peu plu, le soleil s’est montré fréquemment et les températures diurnes ont souvent été agréables.