Après six mois consécutifs au-dessus des normales saisonnières en températures, le mois de juillet a renoué avec une certaine fraîcheur... au coeur de l'été. Les pluies parfois conséquentes ont nettement freiné la sécheresse de surface, alors que la situation reste inchangée au niveau des nappes.
Températures
La température moyenne de ce mois de juillet dégage un déficit de 1,3 degrés à l'échelon national. Il faut remonter à juillet 2000 et 1993 pour trouver une fraîcheur équivalente, et à juillet 1981 pour trouver plus frais. Il est toutefois intéressant de noter que si les mois de juillet aussi frais sont devenus rares (trois en trente ans), ils étaient beaucoup plus communs auparavant (dix en trente ans entre 1950 et 1980 !). Aucun record de froid n'a été battu cette année, malgré des valeurs particulièrement basses parfois, aussi bien en températures minimales en début de mois (5,9 degrés le 3 à Mulhouse, pas si loin du record du 2 juillet 1960 : 5,1 degrés), qu'en températures maximales (14,4 degrés le 19 à Melun, le record reste 12,4 degrés le 1er juillet 1948).
Précipitations
Les précipitations ont été nettement excédentaires sur la plupart des régions, avec un peu plus de 150% de la normale à l'échelon national. La Sarthe, la Haute-Normandie, la Picardie, les Ardennes, la Lorraine et le sud de la Bretagne font exception avec un léger déficit pluviométrique (48 mm à Evreux au lieu de 53 mm normalement par exemple). Les excédents les plus remarquables sont relevés dans les Bouches-du-Rhône avec 7 à 8 fois plus de pluie qu'habituellement : 85 mm à Marseille pour une normale de 13 mm, il s'agit d'un nouveau record qui bat les 78 mm de juillet 1924. Ces pluies marseillaises sont tombées en trois fois, les 13, 19 et 27 qui ont reçu respectivement 22, 16 et 43 mm.
Ensoleillement
Données des stations de Météo-France