Bilans mensuels

Juin 2014

Le mois de juin, une fois de plus bien chaud, est le 5e mois de l'année sur 6 excédentaire thermiquement parlant, l'opposé du premier semestre 2013 particulièrement frais ! Bien sûr, ce nouvel excédent fait du premier semestre 2014 un cru particulièrement chaud.

Juin 2014 a été chaud. Le flux de sud, bien installé en première quinzaine, surtout sur le tiers Est, a maintenu des températures très élevées, localement au niveau des records de chaleur (37,0 degrés le 9 à Strasbourg, record égalant la valeur de fin juin 1947). Les trois jours consécutifs avec plus de 35 degrés observés à Strasbourg sont d'ailleurs inédits aussi tôt dans l'été.

La deuxième quinzaine, globalement moins chaude, est toutefois restée un peu au-dessus des moyennes saisonnières. Au final, juin 2014 a connu une température moyenne nationale de 19,0 degrés, soit 1,2 degrés d'excédent sur la normale 1981-2010. Il faut remonter à juin 2006 pour retrouver un mois de juin aussi chaud. Mais le record de 2003 reste loin devant (21,5 degrés).

Les extrêmes du mois sont +0,3 degré le 1er juin à Mouthe (Doubs) et 37,1 degrés le 9 à Colmar.



Juin termine un premier semestre 2014 très chaud : avec une moyenne de 11,78 degrés, 2014 se situe en deuxième position des premiers semestres les plus chauds depuis l'après-guerre, juste derrière 2007 (12,23 degrés). La normale est de 10,4 degrés, l'excédent atteint donc 1,4 degrés. Ce premier semestre 2014 contraste avec son prédécesseur, particulièrement frais (9,35 degrés seulement).

Peu d'eau, mais des orages violents

Une certaine sécheresse s'est imposée une grande partie de ce mois de juin, notamment dans l'est et le sud (0,2 mm dans le mois à Sète, 6,2 mm à Grenoble). Peu de régions ont connu un excédent pluviométrique (86 mm toutefois à Paris, soit 160% de la normale). Les conditions anticycloniques, largement dominantes, expliquent ce déficit très étendu.

En revanche, des orages localement très puissants ont balayé une grande partie de la France entre le 7 et le 10, plus particulièrement entre le sud-ouest et le nord de la Seine. Des grêlons "géants" ont d'ailleurs mitraillé certaines zones, y compris la région parisienne (Yvelines, Val d'Oise, Essonne, Seine-et-Marne), atteignant jusqu'à 10 cm de diamètre localement. Les dégâts ont été importants et coûteux !

La France a reçu en moyenne 43 mm de précipitations en juin (normale 54 mm), soit un déficit de 20%.



Beaucoup de lumière

Ce premier mois d'été météorologique a été particulièrement lumineux malgré une fin de mois plus mitigée. La France a bénéficié de 267 heures de présence du soleil (normale 233 h). Il faut remonter à juin 2006 pour trouver une valeur équivalente ou supérieure (279 heures). Depuis 1946, 13 mois de juin ont été plus ensoleillés que 2014, avec un record bien au-dessus de cette année : 330 heures en 1976.

Record à Reims avec 332 heures de soleil en juin 2014, soit une heure de plus qu'en 1976 !



C'est encore le chaud qui a donc mené les débats en juin, faisant du premier semestre 2014 le deuxième plus chaud depuis l'après-guerre, derrière 2007. Cette année-là, en 2007, une relative fraîcheur avait dominé au second semestre. En sera t'il de même cette année ? Difficile à dire, et rappelons que chaque situation météo est unique, interdisant d'affirmer quoi que ce soit dans ce domaine.

Cartes : Global Climate Data Base Données chiffrées :

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